Une journée entière au muséum de Toulouse, nous sommes rentrés fatigués mais ravis.

Dès l'entrée, déjà des choses à voir:

Twiga la girafe et Punch l'éléphant naturalisés, et un reptile volant de 39 mètres au-dessus de nos têtes.

Les enfants se sont beaucoup intéressés à la section géologie avec les minéraux, la tectonique des plaques, tremblements de terre, volcans,...

Ensuite la section des animaux. Ce qui les a marqués : le calmar géant et l'impressionnante collection d'animaux naturalisés.

Après une pause méritée pour midi à la cafétéria du musée, nous avons continué avec les animaux préhistoriques : squelettes, fossiles, empreintes...

Et pour finir, les enfants ont participé à un atelier-labo sur les chiens et chats.

Ce jour-là nous n'avons pas pu voir la section botanique car le jardin était fermé pour cause de mauvais temps. De toute façon, nous n'aurions pas eu le temps de le voir, il faudra y retourner une autre fois, et ce sera avec plaisir !

Souricette est en train de raconter cette visite par écrit, elle en est à 7 pages ! (de petit cahier) et n'a pas encore terminé ! J'ai hâte de voir sa rédaction.

La fleur de safran est de la famille des crocus. C'est son pistil que l'on utilise comme épice.

La récolte

La récolte se fait à la main. Tous les jours, on récolte les fleurs ouvertes du matin.

L'émondage

On récupère le pistil de chaque fleurs, toujours à la main, et délicatement car il faut les garder entier.

Le séchage

Nous n'avons pas vu le séchage, mais il se fait tout simplement dans un four "de cuisine". Le four doit être le plus petit possible pour garder au maximum les arômes concentrés. Puis le safran est entreposé pendant quelques semaines dans des bocaux fermé, avant d'être conditionné pour la vente.

Toutes ces opérations doivent être faites dans la journée, toujours pour garder le plus de saveur possible.

Comme aucune mécanisation n'est possible, les exploitations sont forcément de taille modeste (en France). La production sur une exploitation se compte... en grammes ! Là où nous visitions, la productrice en était à sa 2ème récolte. Sur sa première, l'an dernier, elle avait produit 16 grammes de safran !

Et sur toute la France, la production est de 20 kg par an pour 40 hectares de cultures, partagés entre 150 producteurs.

Après ça, on comprend mieux le nom de "l'or rouge", le prix du safran :    30 000 € le kilo ! Il faut 75 000 fleurs pour faire 1 kilo...

Nous avons parcouru un beau sentier de découverte des animaux de la forêt. Tout au long du sentier des panneaux informaient sur les arbres rencontrés et d'autres sur le régime alimentaire des animaux.

Nous avons pu tester nos connaissances sur les empreintes d'animaux, ça n'est pas évident ! 

Les souriceaux ont appris plein de choses, et étaient ravis de leur promenade.

Comment peut-on savoir que les fleurs boivent ?

En faisant l'expérience de mettre des fleurs blanches dans de l'eau colorée. Comme ça ne marche pas pour toutes les fleurs, nous avons fait le tour du jardin en cueillant les différentes espèces de fleurs blanches que nous avons rencontré.

Avec les marguerites et les fleurs de liseron, ça ne marche pas, elles sont restées blanches:

En revanche les fleurs de la jardinière (je ne sais plus le nom) ont bien pris les couleurs rouges et jaunes :

ainsi que ces sauvages (carotte sauvage ou ciguë ?) :

Depuis cet été, nous avons un nouveau compagnon à la maison : Flocon.

Nous lui avons construit une grande cage à l'extérieur pour la journée.

Les enfants peuvent même y entrer pour lui tenir compagnie ! Ils adorent !

Le soir, nous le rentrons et le laissons en liberté (mais il n'a pas le droit de monter à l'étage ! ).

La cellule Souriceau; il a choisi une forme triangulaire

Nous avons commencé l'étude du corps humain par la cellule.

Tout d'abord, nous avons lu et regardé des livres documentaires sur le sujet.

Puis, les souriceaux ont travaillé le vocabulaire sur les cartes de nomenclature des parties de la cellule, puis avec les cartes des définitions. (Voir sur la page de téléchargements)

Ensuite nous avons construit chacun notre cellule en pâte à modeler.

Nous avons vu quelques videos :

-"Il était une fois la vie..."  Incontournable, les souriceaux adorent.

- Quelques vidéos en images de synthèse, vraiment magnifiques :

Enfin, nous avons fait un schéma légendé pour mettre dans le classeur, avec un petit résumé de quelques phrases.

 Le schéma de Souricette

Nous avons travaillé plusieurs jours sur les parties d'une plante:

Nous avons ramené du jardin une plante sauvage (à fleurs), et nous avons nommé ses parties. Souricette à complété un schéma avec les noms (à l'aide des cartes de nomenclature) puis dessiné son propre schéma.

Souriceau a lu les cartes des définitions, puis a complété les phrases à trous.

Les définitions que j'ai utilisé :

J'ai bien insisté sur le fait que les plantes à fleurs ont toutes la même structure.

Après l'observation d'une fougère, nous avons conclu qu'elle n'était pas une plante à fleurs. Mais elle appartient au végétal car elle produit de la chlorophylle, la couleur verte.

Et un champignon ? Ils ont bien vu qu'il n'était pas vert, donc qu'il n'est pas un végétal !!! Alors là, les souriceaux étaient stupéfié !!!

- Mais alors c'est quoi ???

J'ai acheté pour des souriceaux très intéressés par le sujet, un corps humain à démonter.

Donc pour l'instant, on s'entraîne à reconnaître et remettre à la bonne place les différents organes : cerveau, trachée, poumons, coeur, foie, estomac, reins et vessie, intestins.

Les os sont aussi démontables, on les apprendra plus tard.

Ce qui plait aussi dans ce jeu, c'est le fait que les organes ne sont pas en plastic dur, ils sont mous et un peu collants : "Aaah ! ça fait comme des vrais !"

Coffret "Explore le corps humain", de LaboMalin

Cet automne, un hérisson venait tout les soirs manger les croquettes de la chienne devant la porte. On a pu s'approcher et même le toucher, il n'avait pas peur du tout !

Après avoir observé de près une fleur du jardin, Souriceau en a ramené une en classe pour voir "l'intérieur" - mais une déjà fanée ; pas question pour Souriceau de cueillir une belle fleur vivante pour la découper !

Nous avons découvert les parties de la fleur, regardé à la loupe, puis j'ai sorti les cartes de nomenclature pour la leçon en trois temps.